Un feu se déclare dans un entrepôt de 1 000 m² d’une usine de fabrication de peintures abritant des peintures et des poudres diverses. Un périmètre de sécurité de 500 m est mis en place pour éviter les risques de pollution. Une soixantaine de personnes est évacuée et la circulation est interrompue dans la zone sinistrée. Les pompiers en ARI utilisent des lances à eau et à mousse. Une CMIC intervient et note que les fumées sont peu toxiques, mais irritantes. Le feu est circonscrit en 3 h et éteint 2 h plus tard. L’outil de production est préservé, mais l’entreprise perd 120 t de produits finis (résines acryliques en phase aqueuse et pigments : 1 à 2 t d’oxyde de titane et 100 à 300 kg de chromate jaune et orange). L’entrepôt est détruit. Les eaux d’extinction sont récupérées : 300 m³ sont stockés dans un bassin de rétention, 170 m³ sont stockés dans des camions de la société. Un boudin obturateur se dégonfle entraînant une fuite sur le cours d’eau voisin. La pollution s’étend sur 50 m. Les pompiers pompent les effluents déversés sur la zone polluée.