Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une coopérative céréalière, un feu se déclare dans un refroidisseur traitant 5 t de luzerne déshydratée avant son conditionnement en balles de 375 kg. Lors de l’accident, les 2 lignes de séchage en production mixte de pellets et de balles de luzerne déshydratée fonctionnent. Alertés par les détecteurs de braises des circuits de manutention de pellets, le conducteur de ligne et son assistant arrêtent les sécheurs conformément aux procédures, mais ne remarquent pas une détection concomitante sur le refroidisseur dont la ventilation s’est arrêtée automatiquement. A ce stade du procédé, le produit sec et sous forme de brins en vrac, constitue une couche foisonnante facilement inflammable. Face aux risques de propagation, l’exploitant déclenche son POI et alerte les secours publics. L’incendie tardivement découvert et une mauvaise connaissance des dispositifs de protection incendie retardent l’intervention des opérateurs de 5 à 10 min. Le feu est néanmoins maîtrisé avant l’arrivée des pompiers avec les moyens d’aspersion installés dans le refroidisseur et des appoints par RIA. L’installation n’est pas endommagée. L’usine reprend ses activités 12 h plus tard après un contrôle et un nettoyage des circuits connectés à l’amont et à l’aval du refroidisseur. Les moyens d’aspersion fixes et l’arrêt automatique de la ventilation du refroidisseur ont montré leur efficacité, l’exploitant asservit néanmoins l’avancement et la ventilation du refroidisseur à un détecteur de braise implanté plus en amont au niveau de la vis d’alimentation. Il améliore la connaissance des réseaux et moyens de protection incendie par les personnels de fabrication et la réalisation d’exercices incendie.