Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une centrale nucléaire, la détection d’une alarme provoque l’arrêt d’urgence du réacteur et de la production d’électricité associée. Une canalisation se rompt et une importante fuite de vapeur (140 °C) se produit alors en salle des machines, zone non nucléaire alors que des employés préparent des travaux de maintenance. L’arrêt annuel devait commencer quelques jours après. Cinq employés sont tués (l’un d’eux décède des suites de ses blessures quelques jours plus tard) et 9 blessés dont 6 grièvement brûlés. Selon les propos rapportés dans la presse japonaise, l’épaisseur de la canalisation qui aurait dû faire 4,7 mm n’était que de 1,4 mm. La société reconnaît que cette canalisation n’avait subi aucun contrôle par US (ultra-sons : méthodologie de mesure permettant de vérifier l’épaisseur de matériau), mais seulement des contrôles visuels et ce depuis l’origine en 1976, ces contrôles n’étant pas obligatoires. Plusieurs enquêtes sont effectuées, notamment par l’agence pour la sûreté nucléaire et la police. L’exploitant arrête les 11 réacteurs de son parc pendant 2 semaines pour procéder à une campagne de contrôle de ses installations. Pour sa part, l’agence pour la sûreté nucléaire lance une inspection approfondie du site impliqué dans l’accident.