Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un dépôt de liquides inflammables, le déversement de 4 t de fioul ‘pêche’ pollue le MOROS. Le site comprend 3 réservoirs aériens de 4600, 360 et 60 m³. Les canalisations de sortie des réservoirs de 4600 et 360 m³ sont reliées en partie basse par une canalisation permettant des transvasements gravitaires. Le jour de l’accident, les 3 bacs sont à leur capacité nominale. Une mauvaise manoeuvre, lors d’une des opérations d’avitaillement des bateaux de pêche, provoque la mise en charge du réservoir de 360 m³ à partir du plus gros. Le réservoir déjà plein déborde dans la cuvette de rétention (sol en terrain naturel) via l’évent permettant la respiration du produit. En raison des fortes précipitations survenues le matin même, le fioul se mélange aux eaux de pluie : le volume à récupérer est estimé à 40 m³.

La rivière, qui coule quelques mètre en contrebas du site, se couvre d’irisations bleues (produit coloré ainsi) qui sont entraînées vers un plan d’eau associé et le port de la ville par l’effet des marées de fort coefficient ce jour là. La nappe phréatique serait également atteinte, ainsi que le sous-sol (quantité infiltrée estimée à 500 l).

Les infiltrations dans le milieu naturel sont dues au manque d’étanchéité de la cuvette de rétention. Les pompiers en liaison avec la capitainerie et les autres services de l’état mettent en place des boudins absorbants pour limiter l’extension de la pollution des eaux de surface. Des barrages sont également mis en place sur les 2 rives. L’inspection constate les faits et propose un arrêté de mesures d’urgence.