Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 6h30, un incendie détruit 400 m² d’un atelier de traitement électrolytique des métaux à l’arrêt pour congés annuels. Un voisin alerte les secours qui mobilisent d’importants moyens humains (95 pompiers) et matériels (18 véhicules) pour maîtriser le sinistre. La circulation dans la rue est interrompue durant l’intervention.

L’inspection des installations classées n’est informée du sinistre que 2 jours plus tard. Une visite des lieux est effectuée en présence d’un fonctionnaire de police chargé de l’enquête judiciaire et d’un avocat représentant l’exploitant qui n’a pu être contacté. Les cuves des chaînes de laitonnage/nickelage et de zingage sont endommagées et celles de la chaîne de dorure ont disparu. La toiture au-dessus de ces installations s’est effondrée et les descentes d’eaux pluviales sont détériorées entraînant des risques d’arrivées d’eaux pluviales dans l’atelier ou les cuves.

L’accident a pour origine le maintien de l’alimentation électrique sur les installations après la fermeture de l’établissement. L’inspection demande que toutes les dispositions soient prises pour éviter le débordement des cuves. Une semaine après l’accident lors d’une nouvelle visite des lieux, en présence de l’exploitant, l’inspection constate : le bâchage de la toiture, la coupure de l’alimentation électrique dans la zone sinistrée, la présence de conteneurs vides pour évacuer les déchets liquides. L’inspection des installations classées propose un arrêté d’urgence prescrivant : la mise en sécurité du site, l’identification puis l’élimination des déchets et eaux d’extinction dans des installations autorisées, un redémarrage des unités endommagées subordonné à un contrôle de bon fonctionnement de l’ensemble des équipements.