Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare dans une usine de fabrication de colles et gélatines. Vers 5 h, un agent d’une société de surveillance intervient sur le site pour couper l’alarme anti-intrusion du bâtiment administratif. Il aperçoit des flammes sur le toit de l’atelier Hot-Melt. Il prévient immédiatement le chef de poste. L’installation concernée se compose principalement d’une citerne de 50 m³ et de tuyauteries double enveloppe, d’une pompe de transfert, d’un ensemble de vannes électro-pneumatiques et d’un débitmètre massique. Cinq membres de l’équipe de première intervention contiennent l’incendie à l’aide d’un RIA jusqu’à l’arrivée des pompiers. Par mesure de sécurité, l’ensemble du personnel est évacué.

Après démontage et inspection de l’installation, l’origine de l’incendie est établie : une fuite de résine polycyclopentadiènique hydrogénée a eu lieu au niveau du joint de bride aval de la vanne électro-pneumatique. Il y a eu accumulation de produit dans le calorifuge de la tuyauterie et du débitmètre massique. A cela s’ajoute une défaillance au niveau du traceur électrique (court-circuit du traceur ou panne du régulateur de ce dernier).

Les dégâts sont uniquement matériels dans une zone de 3 m autour du débitmètre massique, sans atteinte à la structure du bâtiment. Les actions correctives pour remédier à cet incident sont les suivantes : le traceur électrique est remplacé par un traceur fluide thermique, évitant ainsi le risque de court-circuit, le joint PTFE est remplacé par un joint graphite, une inspection des brides identiques du site est effectuée pour remplacement des joints PTFE. Toutes ces actions sont menées avant le redémarrage de l’installation qui a lieu vers 6 h. D’autre part, afin de palier au défaut d’information de l’inspection des installations classées, la procédure sécurité relative aux incidents et accidents va être modifiée.