Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare à 12h20 dans un séchoir à cartons d’une usine de fabrication et de commerce de gros de matériaux de construction implantée en pleine zone industrielle. Des manques de pression du réseau incendie empêchent les secours internes, renforcés par les pompiers publics à 12h30, de circonscrire rapidement le sinistre. Attisées par le vent, les flammes se propagent sur 10 000 m² aux unités de fabrication de plaques asphaltées et granulées, aux stocks de résine, aux ateliers d’entretien électrique et mécanique, à la salle des compresseurs, au magasin de pièces de rechange et à la partie abritant les produits de négoce et les plaques PVC. Les toits construits en matériaux synthétiques fondent. Les secours déploient un important dispositif (6 fourgons pompe-tonne, 1 dévidoir mousse grande puissance, 10 grosses lances et 15 petites), qui leur permet de protéger les bureaux, une cuve de chlore, un poste essence, une cuve de 55 t de bitume, un bâtiment ” papier ” abritant une unité de broyage et des stocks et les établissements industriels voisins. Devant l’éloignement de certains points d’eau, un ravitaillement en SEINE est effectué par un bateau-pompe. Des mesures de confinement des riverains sont prises en raison des nombreuses émissions d’oxyde d’azote et d’acide chlorhydrique (provenant de la combustion des plaques de PVC). Lors de leur intervention, 3 pompiers se blessent (entorses) en glissant sur le revêtement lisse de la cour de l’établissement. 80 % des bâtiments étant détruits, les 2/3 des 150 employés sont redéployés vers des filiales du groupe.