Des éléments radioactifs contenant de l’uranium sont découverts sur le site d’une usine de récupération d’aciers inoxydables. Lors de l’entrée des éléments sur le site le 3 mai 2004, aucune radioactivité significative n’avait été décelée par le portique de détection. Une dizaine de jours plus tard lors du déchargement des ferrailles, le chef de chantier remarque des composants qui lui rappellent une affaire antérieure de radioactivité. Il décèle des tubes irradiants à l’aide de son radiamètre et les fait isoler dans 2 bacs métalliques jusqu’au 15 juin, jour où une société extérieure privée met en évidence la présence d’uranium 235 et 238. Le CEA récupère les éléments radioactifs le 21 juin, déclenchant sans équivoque le portique lors de leur départ du site. La DSNR Nord-Pas-de-Calais constate les faits. L’Inspection demande à l’exploitant d’investiguer sur le dysfonctionnement du portique, de faire subir des examens médicaux aux agents ayant pu manipulé les éléments radioactifs, de veiller à la décontamination par une société agréée de la zone de manipulation des éléments (présence de poussières et éclats de faible dimension) et de contrôler la radioactivité de la remorque ayant acheminé les éléments jusqu’au site. La DSNR Rhône-Alpes mène également une investigation auprès de la filiale de St Pierre de Chandieu (69) d’où provenaient les tubes incriminés, l’exploitant vérifie si de tels éléments ont pu être expédiés vers d’autres sites.