Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une raffinerie, un feu se déclare à la suite à d’une fuite d’huile au niveau du compresseur des gaz craqués de l’unité de craquage catalytique. Lors de l’opération de permutation des pompes d’huile de lubrification du compresseur, le craqueur étant en marche stable, le piquage de 2 pouces (soit 5 cm de diamètre) de la soupape de la motopompe de secours se rompt à la suite de sa mise en route ; une importante fuite d’huile chaude sous pression (18 bar à 50 °C) se produit. Après quelques secondes, l’huile s’enflamme sur la ligne de vapeur moyenne pression de la turbopompe située à proximité. Le personnel de fabrication intervenant sur la pompe a le temps de quitter les lieux. L’huile enflammée se répand aux alentours. L’arrêt de la pompe et la fermeture des vannes d’aspiration et de refoulement sont toutefois impossibles, les commandes locales, prises dans l’incendie, sont inaccessibles. L’existence et l’activation de “sprinklers” sur les caisses à huile permet de limiter la propagation de l’incendie. Celui-ci conduit à un arrêt temporaire du craqueur catalytique. La rupture du piquage serait due à un phénomène de fatigue vibratoire. Les plans d’inspection incluront désormais l’inspection des piquages sur les tuyauteries réputées sensibles aux vibrations.