Une pollution par hydrocarbures est détectée au rejet d’une raffinerie. Vers 7h30, l’analyseur de contrôle des eaux de refroidissement des groupes turboalternateurs se met en alarme. Le rejet des effluents vers l’étang de Berre est alors interrompu. Les opérateurs prennent un échantillon pour analyse et effectuent une ronde vers l’étang : ils constatent la présence de très légères irisations sur une centaine de mètres repoussées vers le rivage par le vent de Sud. Un barrage flottant est mis en place à la sortie de l’égout pour contenir toute nouvelle arrivée d’hydrocarbures. Des produits absorbants ainsi que des camions pompe sont utilisés pour nettoyer le rivage et écrémer en surface l’eau dans la zone polluée. Les autorités sont informées.

Les égouts sont également curés pour éliminer toute trace résiduelle d’hydrocarbures. Les berges polluées sont nettoyées en moins de 48 h. L’incident est dû à un retour d’eau de procédé d’une société connexe dans le réseau d’eau industrielle utilisée pour refroidir les groupes turboalternateurs de la raffinerie. Ce retour a été identifié à l’aide d’analyses chromatographiques.

A la suite de cet événement, l’exploitant décide d’installer un clapet anti-retour et un dispositif de disconnexion interdisant tout retour d’eau de procédé de l’autre société afin de protéger le réseaux d’eaux industrielles du site.