Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine sidérurgique fabriquant notamment des tôles destinées à la construction de carrosseries automobiles, les résultats d’analyses de prélèvements effectués le 17/11/2003 révèlent une concentration en légionelles supérieures à 10^5 UFC/l dans 2 des tours aéroréfrigérantes (TAR) malgré un traitement par “choc chimique” 4 jours plus tôt. Le 03/11/2003, l’exploitant propose un nouveau plan de nettoyage-désinfection : doubler les fréquences d’analyses des circuits (interprétation des tendances et non des résultats finaux), multiplier les chocs chimiques et augmenter la quantité de biocide utilisé. La DRIRE en informe la Préfecture. Le 02/12, les résultats d’analyses présentent des concentrations inférieures à 10^5 UFC/l sauf dans 3 circuits où elles sont supérieures ou proches de 10^4 UFC/l. Des chocs biocides sont mis en oeuvre. Le 21/01, les résultats d’analyses des prélèvements effectués le 14/01/2004 montrent des concentrations en légionelles de 440 000 UFC/l dans l’un des 3 circuits de refroidissement de l’usine. L’exploitant décide l’arrêt de 2 de ces 34 TAR. Les employés travaillant à proximité des installations incriminées doivent porter des masques de protection.