Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le 14/01/2004, le service des affaires sanitaires et sociales informe l’inspection des installations classées d’un cas de légionellose dont les premiers symptômes remontent au 03/01. La victime, un homme de 56 ans vivant près d’une plateforme chimique, décède le 17/01. Dès le 14/01, une enquête épidémiologique est effectuée auprès d’un membre de la famille et, le 22/01, de l’eau chaude sanitaire est prélevée dans 2 domiciles. La plateforme comporte 6 exploitants dotés de 7 tours aéroréfrigérantes (TAR). Sur ces 7 TAR contrôlées, 2 présentent des concentrations supérieures à 1 000 UFC/l. Pour l’une des entreprises chimiques, les résultats d’analyses des prélèvements du 03/12/2003 sont de 7 150 UFC/l. Après un choc biocide, les nouveaux résultats de prélèvements du 06/01 indiquent 1 950 UCF/l. Après le choc biocide du 06/01, la concentration en légionelles est, le 12/01, de 1 200 UFC/l. Les 20/01 et 26/01, un nouveau traitement bactéricide est effectué. Un autre exploitant précise que ses résultats d’analyses en date du 23/12 sont de 3 000 UFC/l. Dès l’obtention des résultats d’analyses, il procède à un renforcement de son choc biocide. L’analyse du 05/01 indique cependant 1 720 UFC/l. Le 20/01, la préfecture réunit les services de l’Etat compétents en cellule de veille. Un certain nombre de mesures sont envisagées pour les industriels du secteur, notamment l’arrêt des 2 tours infectées pour les vidanger et les nettoyer, le recensement le plus complet possible des tours soumises à déclaration et autorisation, la sensibilisation de tous les détenteurs de tours aéroréfrigérantes sur la nécessité de suivre le bon fonctionnement de ces installations…. Les exploitants du site décident de réaliser, le 21/01, dans les plus brefs délais un traitement préventif sur les TAR du site et de pratiquer un contrôle périodique tous les 15 jours jusqu’à nouvel ordre. Au 29/01, l’une des 2 TAR est fermée pour un nettoyage mécanique, puis la 2ème 4 jours plus tard.