Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le 10 septembre, dans une usine de fabrication de matériels et de produits (encres) de sérigraphie et de marquage industriel, la réserve incendie de 300 m³ se vidange complètement à la suite de la rupture du terrassement. Ce bassin étant hors d’usage, les moyens de défense incendie du site ne sont plus opérationnels, entraînant l’indisponibilité des moyens de secours internes (RIA et mousse) et des rideaux d’eau qui permettent le refroidissement des stockages de produits inflammables et la réduction des flux thermiques. A la suite de cet incident, l’établissement propose les mesures compensatoires suivantes : vigilance accrue du personnel, mise en place d’équipiers de seconde intervention et recensement des moyens disponibles, mise en demeure du sous-traitant de remettre en état le bassin. Par courrier du 16 septembre, l’inspection des installations classées informe l’entreprise que ces mesures ne sont pas acceptables en l’état, en particulier, aucun délai n’est fixé pour la réparation du bassin. Elle demande qu’une réserve d’eau équivalente à la réserve endommagée soit mise en place, permettant l’alimentation des systèmes de sécurité. Dans le cas contraire, les installations devront être arrêtées et mises en sécurité. Le 22 septembre, les représentants des pompiers procèdent à une visite de l’établissement. A la suite de cette visite, l’entreprise s’engage à mettre en place une réserve incendie de secours utilisant un des bassins de rétention de l’établissement ainsi que 2 dispositifs “queue de paon” en substitution des rideaux d’eau avec alimentation par une moto-pompe avant le 17 octobre soit 5 semaines après l’incident initial. Le 6 octobre, la réserve incendie n’est toujours pas réparée. La société a consulté plusieurs entreprises mais attend l’accord de l’expert judiciaire sur les devis fournis. La réserve incendie du site est assurée de manière dégradée à partir d’une réserve incendie de secours (bassin de rétention), les mesures compensatoires proposées en remplacement des rideaux d’eau indisponibles ne sont pas encore mises en place. L’inspection avertit l’exploitant qu’une telle situation ne peut perdurer au delà du 17 octobre.