Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite d’ammoniac (NH3) a lieu vers 7h30 dans une patinoire couverte en service depuis près de 40 ans et en rénovation. Un important dispositif d’intervention est mobilisé ; les secours notent sur place une odeur ‘insoutenable’ perceptible à une centaine de mètres de l’établissement. Un périmètre de sécurité de 800 m est instauré autour de la patinoire et 200 personnes, dont une quarantaine d’élèves d’une école voisine, sont évacuées dans un rayon de 150 à 200 m. Le trafic ferroviaire est interrompu et la police recommande aux habitants de fermer leurs fenêtres et de couper la ventilation. Ces mesures de sécurité seront levées à la mi-journée. Le trou percé dans la tuyauterie est obstrué avec un coin en bois et le bâtiment est ventilé, le secteur restant bouclé dans un périmètre de 30 m le temps de cette aération.

L’accident est dû à une erreur humaine ; effectuant des travaux avec un perforateur, 4 ouvriers ont endommagé l’une des conduites du système de refroidissement de la piste. Des émanations toxiques ont incommodé l’un des ouvriers qui est hospitalisé par précaution pour des examens, ainsi qu’un employé municipal et 2 autres personnes. Selon les secours, la population environnante n’a été menacée à aucun moment. Les 3 t d’NH3 de réfrigération étaient essentiellement stockées dans les réservoirs de l’installation. Selon les calculs effectués, les concentrations en NH3 dans l’atmosphère du bâtiment devaient être comprises entre 8 et 10 ppm d’NH3, soit 30 fois moins que le seuil de danger évalué à 300 ppm. Les installations de réfrigération à détente directe seront remplacées dans l’année par un nouveau système utilisant une boucle de glycol.