Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un silo, un épandage de blé (910 t) a lieu en début d’après-midi à la suite de la rupture mécanique de la structure d’une des 4 cellules métalliques (diamètre : 10,7 m ; hauteur : 17,8 m) construite en 1985 et renforcée 2 ans plus tard. Aucune victime n’est à déplorer.

Le lendemain matin, l’exploitant avertit l’inspection des installations classées en omettant de préciser que l’accident a endommagé la tour de manutention, enseveli des fosses de réception de grains et détruit une cellule d’ammonitrates dans un bâtiment de stockage d’engrais (1050 t). 5 jours plus tard, un tiers informe l’inspection que des travaux de découpage au chalumeau sont effectués sur les ammonitrates. L’enquête inopinée effectuée révèle : l’utilisation d’un chalumeau sur le tas de blé répandu et à proximité des engrais, l’absence de responsable sur le site, des moyens d’extinction insuffisants (1 extincteur peu accessible), le non respect des préconisations du permis de feu. L’inspection des installations classées constate les faits. A la suite du contrôle, l’exploitant interrompt les travaux par points chauds et s’engage à mettre en place une surveillance permanente du site pour détecter tout départ de feu, à doter le chantier de moyens matériels d’extinction appropriés et à évacuer les ammonitrates vers des installations autorisées. Selon l’exploitant, la déchirure de la paroi aux points de fixation des tôles sur un poteau pourrait être à l’origine de l’accident. Des experts sont mandatés pour confirmer cette hypothèse. Le préjudice de l’accident est estimé à 540 000 euros.