Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare dans une usine de fabrication et d’impression de films et de sacs plastiques en polyéthylène vers 6h30. L’alerte est donnée par 4 ouvriers qui constatent un dysfonctionnement dans leur matériel à air comprimé et sentent une odeur de brûlé. Quittant l’atelier dans lequel ils travaillent, ils voient des flammes sortir du bâtiment principal abritant une partie de la production. Les secours, arrivés sur place ne peuvent que constater l’ampleur des dégâts. Ils s’emploient à circonscrire l’incendie aux bâtiments touchés. Un impressionnant panache de fumée noire est visible à plus de 10 km. Par précaution, la population des villages proches de l’usine se confine. Des mesures effectuées par les secours permettent de vérifier que les fumées ne sont pas toxiques. Le sinistre est maîtrisé aux alentours de 9h30, l’incendie n’est éteint que vers 14 h. Les secours restent sur place tout l’après-midi pour refroidir les braises et prévenir tout nouveau départ de feu. Une surveillance du site est mise en place pour la nuit, 7 personnes restant sur les lieux.

L’atelier d’impression comprenant plusieurs machines et un bâtiment de stockage, soit 6 000 m², sont détruits. L’usine ayant fait l’objet d’un arrêté préfectoral récent, le sol forme le bassin de rétention et empêche les eaux d’extinction de sortir de l’atelier. Seul, un excédent s’est écoulé dans un fossé que les pompiers ont fermé, évitant ainsi toute pollution des eaux. L’ensemble est pompé aux fins de stockage en fût et d’élimination. Si des mesures de chômage technique sont à envisager pour une partie des 120 salariés, l’entreprise ne cesse pas pour autant son activité : l’outil de production principal n’est pas touché, ni les matières premières et les produits finis.