Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 8h30 à son arrivée, le responsable d’une coopérative constate un départ de feu sur un monticule de son de 1 m qui s’est formé à l’extrémité d’un transporteur à bande en partie haute d’un silo de maïs et d’orge de 14 680 m³. Il intervient avec un extincteur à poudre. Des particules incandescentes se répandent dans 2 cellules sans pour autant déclencher un feu. Il prévient les pompiers qui interviennent à 8h43 et éteignent les flammes. Redoutant la présence de points chauds résiduels et une explosion, les secours établissent un périmètre de sécurité de 300 m autour de l’établissement et évacuent 200 personnes. Des restrictions de circulation sont mises en place sur les 2 routes longeant l’établissement. Quelques points chauds sont repérés avec un thermomètre électronique dans les 2 cellules. Les pompiers procèdent à leur extinction. Lors d’un point de situation avec l’exploitant, il est établi que tout risque d’explosion peut-être écarté. Le périmètre de sécurité est levé en début d’après midi après une reconnaissance avec une caméra thermique. L’exploitant isole les 250 t de maïs dans des boisseaux. Une nouvelle reconnaissance du site en début de soirée ne révèle aucune anomalie et l’intervention des pompiers s’achèvent à 20h30.

L’accident n’a pas fait de victime ni de dommage matériel. Lors des faits, le silo était à l’arrêt et en aération permanente en partie haute.

Des travaux de maintenance effectués la veille sur le chariot déverseur seraient à l’origine de l’incident (emploi d’une meuleuse). L’inspection constate les faits et note en particulier : son information tardive, la réalisation de travaux sans nettoyage préalable et sans permis de feu, l’absence de témoin d’empoussièrement et de plan des zones de sécurité de l’établissement, l’absence de formation à la sécurité du responsable de l’exploitation du silo et de celui de la maintenance. Un arrêté de mise en demeure a été proposé au préfet.