Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une fabrique d’équipements automobiles, une fuite de 5 m³ d’hydrocarbures pollue la NOUE ROBERT. Une cuve enterrée de 48 m³ remplie, le temps d’opérations de maintenance et de nettoyage, par le cataphorèse issu de la vidange d’un bain de traitement de surface serait à l’origine de cette fuite. Elle est située à une trentaine de cm au-dessus d’une canalisation alimentant la station de traitement des effluents de l’usine. L’exploitant vidange la cuve dont le contenu sera éliminé comme un déchet par une société spécialisée et obture la portion de canalisation proche de la cuve. Le lendemain, l’exploitant nettoie l’intérieur de la cuve au moyen d’un nettoyeur haute pression. Les effluents ainsi générés sont pompés au fur et à mesure et éliminés comme des déchets. Outre une fissure de la cuve, l’exploitant constate une détérioration de la canalisation (sur une surface de 60 cm²) probablement survenue lors de travaux à proximité. Des analyses sont réalisées sur 3 piézomètres implantés à proximité immédiate, en amont et en aval de la cuve. Elles ne présentent pas de valeurs permettant d’établir que la pollution s’est propagée au niveau des eaux souterraines. Des prélèvements des rejets aqueux sont aussi réalisés dans la canalisation de rejet de l’usine, ils ne révèlent ni aspect trouble ni odeur particulière. L’Inspection des Installations Classées demande à l’exploitant de recenser toutes ses cuves non équipées de rétention ou de paroi double enveloppe et de prévoir la mise en place d’un turbidimètre à renvoi d’alarme au niveau de la canalisation des effluents du site.