Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare sur l’installation de traitement des COV d’une ligne de peinture constituée de filtres en céramique à nettoyer par pyrolyse toutes les 10 à 12 semaines. Lors du sinistre, l’installation est en phase de nettoyage depuis 2 h et finissait son cycle de 2 x 5 heures. Elle s’était arrêtée 1 h avant la fin et avait dû être redémarrée manuellement, l’incendie démarrant peu après au niveau du rejet de l’installation entre le collecteur de rejet de la pyrolyse et la cheminée d’éjection. De la fumée noire émise par la cheminée alerte 2 employés de l’installation. La coupure des alimentations en énergie (électricité / gaz) dès la découverte du sinistre provoque également l’arrêt du ventilateur d’éjection des gaz vers la cheminée. Les pompiers sont alertés rapidement, mais à leur arrivée sur les lieux le feu s’est éteint de lui-même. Le secours arrosent cependant les gaines d’éjection des gaz tout en évitant de générer un choc thermique au niveau des céramiques. Le POI ne sera pas déclenché, le secteur de l’établissement concerné étant cependant évacué par précaution. Seuls des dommages matériels sont à déplorer, l’installation d’éjection des gaz étant endommagée au niveau de 2 manchettes antivibratiles et du ventilateur d’éjection des gaz. Les eaux de refroidissement sont restées confinées sur le site. Il n’y a aucune perte d’exploitation, l’établissement étant fermé pour congé annuel lors des faits. L’installation dispose d’un historique des pannes qui devrait faciliter l’analyse des défaillances. Des volets d’admission d’air restés en position ouverte ont pu contribuer au sinistre et une sonde de température en sortie aurait dû permettre l’arrêt de l’installation en cas de surchauffe.