Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors du dépotage d’une citerne par refoulement sous pression dans une bâche en matière plastique, 58 000 l d’engrais se déversent sur le sol. La pression et la chaleur suspectée d’avoir diminué la résistance mécanique de l’enveloppe ont contribué au déchirement de l’un des flancs de la bâche. Bien que placée dans une rétention, la rupture de cette bâche provoque une vague qui inonde 150 m² de terre avant de s’écouler par gravité sur une centaine de mètres. La pelouse et un noyer sont brûlés par l’engrais sur la 1ère zone touchée. La THEOLS située à 250 m risque d’être polluée les jours suivants par les précipitations, mais aucun captage d’eau potable n’est présent à proximité. La chaleur évapore une part importante de l’eau de dissolution (26 % selon la FDS). L’exploitant doit récupérer le paillage imbibé d’engrais pour le répandre sur des terres agricoles, sous réserve que ces dernières ne soient pas à proximité de cours d’eau et sur une surface importante pour éviter une concentration trop forte, remettre un paillage pour essayer de désorber la terre battue de la bergerie, laisser l’évaporation par le soleil se poursuivre en l’aidant si possible par un décapage superficiel des terrains touchés, surveiller un potager implanté entre les lieux de l’accident et le bief et prévenir les autorités chargées de la police de l’eau en cas d’atteinte au cours d’eau. L’exploitant devrait remplacer sa bâche par un réservoir métallique de 90 m³.