Dans l’atelier de traitement de surface (chromage – étamage) d’une usine sidérurgique, une fuite a lieu le week-end sur 5 conteneurs de 1 000 l d’acide chromique liquide à 700 g/l. Les bacs de rétention permettent de contenir la majeure partie de la fuite et seuls 50 l de solution se répandent sur le sol bétonné du local de stockage. Des produits absorbants sont épandus. Les déchets souillés seront éliminés dans des centres de traitement agréés. Selon l’exploitant qui exclut toute cause mécanique (choc…), une incompatibilité chimique du matériau constitutif des conteneurs (polyéthylène) avec l’acide chromique concentré serait à l’origine de la fuite. Ces conteneurs seraient d’un type différent de ceux habituellement reçus bien que homologués pour la substance en cause. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant la mise en sécurité de 2 conteneurs identiques non fuyards qui seront placés dans la station de lavage des matériels souillés d’acide chromique, reliée à la fosse de récupération des effluents chromiques. Une étude des dangers récente doit permettre de renforcer les prescriptions de sécurité notamment sur les installations utilisant l’acide chromique.