Pollution
Humain
Environnement
Economique

A la suite de violents orages dans la nuit du dimanche au lundi, une lame d’eau de 1 m balaie les installations d’une usine de traitement et de travail du bois. Situé dans le bassin de la LOIRE, à 1 km du fleuve, l’établissement traite les bois par imprégnation de créosote ou de sels CCA (cuivre, chrome, arsenic). De nombreux équipements électriques (matériel informatique, transformateur d’alimentation) sont mis hors-service. Divers stockages de bois (rondins, piquets…) sont en partie déplacés, des poteaux sont retrouvés sur la route bordant le site. Les réserves de matières premières (créosote, sels CCA) ne sont pas atteintes et aucune fuite de produits n’est constatée par la société mandatée par l’exploitant pour nettoyer et, si nécessaire, dépolluer le site. Par contre, la lame d’eau chargée de terre et de détritus a recouvert les cuvettes de rétention, fosses et zones de décantation; les eaux sont pompées et stockées en attendant d’être analysées. Les boues sont stockées sur une zone rendue étanche. Un protocole de gestion des zones à risque de pollution est établi par la société de décontamination des sols.

L’exploitant prévoit un arrêt d’activité de 3 à 4 semaines, une soixantaine d’employés est en chômage technique. Informée des résultats des analyses, des volumes de déchets collectés, ainsi que du mode d’élimination retenu, l’Inspection des Installations Classées demande également à disposer d’analyses fréquentes des piézomètres existant autour du site.