Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le 25/07, une pollution est découverte dans un étier près d’une raffinerie. Après investigation, il s’avère que la pollution provient d’opérations de maintenance sur le site d’une raffinerie le 21/07. La vanne permettant, en cas de fortes pluies d’orage, de contourner le traitement des eaux industrielles pour un rejet direct dans le milieu, était en test. Les opérateurs, voulant tester son étanchéité, mettent la canalisation en charge en la remplissant d’eau souillée en hydrocarbures. Le détecteur d’hydrocarbure situé en aval n’a pas signalé le passage du fluide. Le 22/07, une nouvelle erreur de manipulation de test conduit au rejet de 500 l de matière, détecté cette fois. Un barrage flottant est aussitôt mis en œuvre dans la zone concernée. La pollution de l’étier est découverte 3 jours plus tard. La vanne était en position ouverte et 350 m³ ont donc été dirigés vers le milieu naturel, sans que le détecteur ne le signale. Compte-tenu de l’influence de la marée, montante à ce moment, seule une faible fraction d’hydrocarbure a remonté la LOIRE sur une distance réduite. L’essentiel du produit est resté dans l’étier. L’hydrocarbure en mélange serait de type gazole et correspondrait à un volume de 150 à 200 m³.

Informée de la situation, l’inspection des installations classées propose un arrêté de mesures d’urgence signé par le Préfet le 29/07. L’exploitant met en œuvre des barrages flottants et un pompage. Au vu des quantités à évacuer, ce dernier est prévu pour durer jusqu’à la 1ère semaine d’août. La quantité d’hydrocarbures récupérée au 31/08 est estimée entre 50 et 80 m³. L’exploitant propose des modifications pour diminuer la probabilité de renouvellement de ce type de situation.