Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de production de batteries pour voitures (moulage des cuves et des couvercles en polymère, puis insertion des 2 bornes de raccordement en plomb des batteries), un feu se déclare vers 2 h au niveau d’un stock sous chapiteau de matières premières. Les pompiers mentionnent des flammes de plus de 30 m de hauteur. Le vent orienté en direction de la ZAC préserve de l’incendie la zone d’habitation située à l’opposé. Le rayonnement thermique très intense provenant de la combustion des matières plastiques provoque l’éclatement de toutes les fenêtres de l’usine, des arbres situés dans l’usine à 50 m du foyer ont brûlé, les pompiers ont du s’abriter derrière les ateliers. L’analyse des fumées indique la présence d’acide chlorhydrique, d’hydrogène sulfuré et de trichloréthylène. La présence d’une zone envahie par la végétation et l’absence de voie de circulation entre les ateliers de production et la tente de stockage complique l’intervention des pompiers qui n’ont pas pu accéder à la réserve d’eau. Le feu est éteint vers 17h15. Les dommages matériels sont importants. L’outil de production a pu être préservé, mais le stock de bacs de 3 000 m² de batteries entreposé sous chapiteau est détruit et un bâtiment de fabrication protégé par les pompiers est malgré tout endommagé. Trois pompiers sont légèrement blessés. Les eaux d’extinction sont rejetées vers le réseau de la station d’épuration communale (traces possibles de plomb). La gendarmerie effectue une enquête pour déterminer les causes de l’incendie ; l’utilisation de pétards est évoquée.