Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers midi dans un établissement fabriquant des équipements pour les automobiles, une cabine de peinture est arrêtée sauf sa ventilation pour effectuer des travaux d’entretien courant. Lors du changement des filtres vers 17 h, l’un des 2 opérateurs remarque que le conduit d’aération vibre en émettant un bruit sourd et constate qu’un feu s’est déclaré au niveau de la turbine de ventilation. Il donne immédiatement l’alerte et tente d’étouffer les premières flammes avec un extincteur. Le second opérateur s’aperçoit qu’un feu couve également dans les filtres et quitte la cabine pour couper l’alimentation électrique. A l’aide d’un extincteur, il ne parvient pas à circonscrire le début d’incendie. Un 3ème opérateur, alerté, tente à son tour d’intervenir, mais devant la vitesse de propagation des flammes et la quantité de fumée émise, les 3 employés préfèrent évacuer les lieux. Ils rejoignent le point de rassemblement où, dès le déclenchement de l’alarme, toutes les personnes se sont rejointes après avoir évacué le bâtiment. Les pompiers maîtrisent le sinistre en 1 h. Les eaux d’extinction sont stockées en attente d’analyse. La cabine de peinture, le four de séchage, la charpente et une partie du réseau électrique sont endommagés. D’autres installations ne sont plus opérationnelles (grenaillage, traitements de surface et peinture) et nécessiteront un recours à la sous-traitance. Des mesures de chômage technique sont prises. L’inspection des installations classées constate les faits. En situation irrégulière, les installations de traitement de surface et de peinture sont arrêtées jusqu’à l’obtention de l’autorisation d’exploiter. L’exploitant étudie la possibilité d’une modification du procédé mis en oeuvre.