Pollution
Humain
Environnement
Economique

De la phénylphosphine, substance toxique, malodorante et irritante, s’échappe d’une installation de lavage des gaz d’une unité de peintures spéciales ; de nombreux riverains se plaignent de nuisances olfactives, d’irritations oculaire et pulmonaire, ainsi que de nausées. 91 personnes, dont de nombreux enfants, sont hospitalisés et mis en observation. L’unité est arrêtée. Le rejet a pour origine la formation involontaire de phénylphosphine lors d’une distillation dans un réacteur. Lors du rinçage à l’azote de ce dernier entre 8h15 et 8h30, la phenylphosphine n’est pas abattue par le laveur de gaz et est rejetée à l’atmosphère. Les premières plaintes sont enregistrées quelques minutes après. Le secteur de l’unité concerné est arrêté et des mesures sont effectuées. Les collaborateurs sont informés, des consignes leur étant données sur la conduite à adopter. Après cet incident, l’exploitant améliore la technique de prélèvement, vérifie que la formation de phénylphosphine en quantité significative (en ppm) dans le réacteur peut être exclue même en cas d’écart par rapport à l’exploitation normale. En fonction de l’étude, l’évacuation des gaz du procédé devra peut-être être raccordée à la torche.