Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une préparation pour la production d’hydroxyéthylcellulose s’achève à 8h23 dans une usine chimique. Une nouvelle préparation débute à 10h26, puis est interrompue et placée sous inertage demandé par le système, avant de reprendre à 12h31 avec l’ajout d’un agent en suspension. A 12h37, les opérateurs entendent un fort sifflement et une détonation, puis d’une 2ème explosion 1 min plus tard. L’unité est mise en sécurité par arrêt d’urgence manuel. La montée en pression dans le bâtiment a arraché une partie du son revêtement de façade en plastique translucide et un nuage jaune-brun de gaz nitreux se déplace vers un terrain inhabité. L’analyse d’un système PI, Plant Information system effectuant un enregistrement électronique des principaux paramètres du process, révèle qu’au début de la nouvelle préparation, l’acide nitrique normalement à ajouté plus tard pour la neutralisation, était déjà présent en totalité dans le réacteur censé être vide. Lorsque l’agent en suspension a été ajouté à 12h31, une violente réaction chimique a provoqué un pic de pression non maîtrisée en temps réel par l’ouverture des soupapes de sécurité ; ces dernières ont ensuite joué leur rôle. L’effacement de la façade a ensuite permis la décompression du bâtiment. Les pompiers internes éteignent les petits foyers secondaires et abattent à l’aide de rideaux d’eau les gaz nitreux qui continuent à se former. Un risque potentiel étant redouté hors de l’unité, les pompiers externes sont également prévenus. Par précaution, la police établit un vaste périmètre de sécurité et avertit le voisinage par radio. Les mesures effectuées aux limites du site ne révèlent aucune présence de substances polluantes dans l’air et tout danger pour la santé de la population avoisinante peut être écarté. Les eaux d’extinction utilisées sont collectées dans une cuvette de rétention. L’accident résulte directement de l’anomalie observée au niveau de l’alimentation en acide nitrique faite au mauvais moment.