Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche, dans une unité d’alkylation d’une raffinerie (175 000 b/j), une fuite d’acide sulfurique se produit sur un réservoir contenant entre 300 et 350 m³, dans une unité d’alkylation. Plusieurs milliers de litres (entre 4000 et 8000) s’écoulent du sommet du réservoir mais, selon l’exploitant, la plus grande partie a pu être récupérée dans le réseau d’effluents du site et acheminée vers la station de traitement des eaux et le centre de traitement des déchets.

Selon les premiers éléments, une surpression aurait provoqué l’ouverture de la partie haute du réservoir. La raffinerie réduit temporairement son fonctionnement. Une enquête est effectuée par l’exploitant et les autorités (EPA et DNREC, Department of natural resources and environmental control) pour déterminer la cause de l’accident. Cependant aucune information n’est donnée sur une éventuelle pollution de l’air : en effet, cet acide peut réagir au contact des métaux et de matières organiques pour donner des dioxydes de soufre, de l’hydrogène et des polluants divers.

Le lendemain, des équipes assurant la décontamination du site sont mises en place. Ce site avait connu une grave pollution en juillet 2001, qui avait suivi l’explosion d’un réservoir contenant de l’acide mêlé à des hydrocarbures résiduels. Depuis, certains stockages notamment d’acide sulfurique (dont celui qui a fui) avaient du faire l’objet d’un suivi particulier. Le réservoir incriminé lors du dernier accident avait été construit en 1996, inspecté en décembre 2002 et ne devait subir une prochaine inspection interne qu’en 2006.