Un violent incendie vers 9 h dans une usine de matières plastiques est aggravé par 4 explosions à l’arrivée des secours. Ces explosions sont dues aux bouteilles de gaz des chariots élévateurs et aux bouteilles d’acétylène présentes dans l’atelier. Plusieurs foyers sont localisés dans les stockage de matières plastiques et de divers colorants, ainsi que dans l’atelier. Des flammes atteignant 40 m de hauteur selon certains témoin menacent sérieusement la partie administrative du site. La gendarmerie établit un périmètre de sécurité de 200 m. Compte-tenu de l’importante quantité de fumée émise et du volume d’eau déversé, de sérieux risques de pollutions air / eaux apparaissent. Une trentaine de pavillons est évacuée par mesure de précaution. Les pompiers mettent en place un merlon de terre à l’entrée du site pour retenir les eaux d’extinction d’incendie qui sont pompées, ainsi qu’un bouchon dans le réseau communal des eaux pluviales. La totalité des rejets ne pouvant pas être contenue, des hydrocarbures et des matières plastiques polluent légèrement la REMARDE. La structure métallique du bâtiment s’effondre, rendant difficile l’accès aux nombreux foyers d’incendie. A partir de 19 h, les pompiers mettent en place un dispositif de surveillance qui ne sera levé que le lendemain vers 15 h. Un employé utilisant une fontaine à solvant pour le nettoyage de pièces a été aspergé par le liquide à la suite d’un appel d’air provenant du local des compresseurs d’air proche et dont la porte était ouverte. Le liquide s’est enflammé pour une raison inconnue. L’employé est grièvement brûlé puis l’incendie se propage dans l’installation. Selon les témoignages des employés recueillis par la gendarmerie, une petite explosion a eu lieu non loin des compresseurs d’air. Les dommages matériels sont très importants, l’usine étant détruite à 95 %. Le bâtiment de 2 000 m² abritant des matières plastiques (polyéthylène, polypropylène et polystyrène) est détruit et 27 employés sont en chômage technique.