Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une usine de fabrication d’emballages métalliques légers, un incendie se déclare sur la canalisation principale collectant les vapeurs de solvant générés par l’application et le séchage de vernis. Les détecteurs d’incendie déclenchent l’injection de 200 kg de CO2 dans la canalisation. Une odeur de brûlé et des flammes apparaissent 2 h plus tard nécessitant une intervention des pompiers pour injecter manuellement 200 kg de CO2 et vérifier l’absence de point chaud à l’aide d’une caméra thermique. Ils devront intervenir à nouveau dans l’heure qui suit pour réinjecter du CO2 et refroidir la canalisation à l’aide d’une lance. L’incendie est resté circonscrit en toiture de l’établissement et les lignes de vernissage ne sont pas endommagées. Le régénérateur-incinérateur de vapeurs de solvant protégé par un clapet d’isolement n’a pas été affecté. Le montant des dommages sur la canalisation et sur la protection automatique du régénérateur est de 250 Keuros. Plusieurs hypothèses sont avancées sur l’origine de l’incendie mais selon l’exploitant, les microcoupures électriques entraînées par la présence de sel sur le réseau électrique, présence due aux conditions atmosphériques particulières des derniers jours, et qui avaient déjà perturbé le fonctionnement des unités de production, semblent être indirectement la cause initiale. L’automate de gestion du régénérateur aurait ouvert un clapet permettant la 1ère inflammation des condensats dans la gaine. Ces derniers insuffisamment refroidis après la 1ère extinction se seraient réenflammés. Cet incident met également en évidence quelques défauts de conception de l’installation à l’origine du point chaud de départ de l’incendie et des défaillances dans la mise en oeuvre des systèmes de sécurité et d’alerte. L’exploitant étudie les mesures correctives nécessaires.