Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie se déclare vers 23h45 dans un bâtiment de 600 m² d’une usine de fabrication de peintures. Une heure avant, une patrouille de la société de surveillance n’avait rien remarqué d’anormal. L’alerte est rapidement donnée, une centaine de riverains est évacuée durant l’intervention en raison des risques d’explosion liés à la présence de produits chimiques (nitrocellulose et liquides inflammables). Près de 70 pompiers sont mobilisés pour tenter de maîtriser l’incendie avant qu’il ne se propage aux bâtiments voisins et éteindre les flammes de plusieurs dizaines de mètres de haut s’échappant du toit. Les pompiers, aidés des pompiers volontaires salariés de l’entreprise, ont rapidement circonscrit l’incendie. Le feu est éteint 4 h après l’alerte. Le bâtiment de production, le laboratoire et les locaux administratifs sont détruits, mais aucune victime n’est à déplorer. Les eaux d’extinction et les liquides répandus ont pu être contenus avant d’être pompés et éliminés comme déchets. La gendarmerie effectue une enquête et un expert judiciaire est nommé. Ce dernier s’orienterait vers un défaut électrique malgré l’absence de matériel inadapté dans le local à l’origine du sinistre.