Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un feu se déclare dans un bâtiment de stockage d’une société récupérant des ferrailles. Un conteneur de fioul de 1 000 l s’est enflammé, l’incendie s’est ensuite propagé par épandage du fioul à l’ensemble du bâtiment contenant des pneumatiques, des bidons d’huile, des conteneurs de fioul et de gazole, 10 bouteilles de propane, 10 d’oxygène, 3 bouteilles de carburants, un compresseur ainsi que des métaux et ferrailles. Certaines bouteilles de propane ont explosé sous l’effet de la chaleur, entraînant des projections de fragments à travers la toiture du bâtiment. Le souffle de l’explosion ébranle tout un quartier de la ville où sont implantées plusieurs sociétés, une abondante fumée noire se dégage. Un employé est grièvement brûlé aux membres inférieurs en tentant d’éteindre le début d’incendie à l’aide d’extincteurs. Une partie des eaux d’extinction mélangées aux hydrocarbures est collectée dans un bassin de terre situé à proximité de l’entrepôt via le réseau des eaux pluviales. Cependant, de faibles écoulements d’hydrocarbures polluent un affluent de la GARONNE, cette pollution est maîtrisée par une quarantaine de pompiers après 1h45 d’intervention. Par précaution, la municipalité demande aux riverains de se confiner, une bretelle d’autoroute est momentanément fermée. Près du conteneur, se trouvait une meuleuse et des sciures de bois. L’incendie semble avoir démarré au niveau des sciures avant de se propager au conteneur. La source d’inflammation pourrait avoir été générée par des découpes réalisées à la meuleuse juste avant le sinistre ou par un mégot de cigarette. Une enquête judiciaire est en cours. Les pertes matérielles sont évaluées à 150 000 euros. A la suite de l’enquête réalisée sur place, l’inspection des installations classées propose au préfet de mettre en demeure l’exploitant de respecter les dispositions de l’arrêté préfectoral d’autorisation (étanchéité du bassin de récupération des eaux, sol des emplacements de stockage des hydrocarbures en forme de cuvette de rétention). Elle propose également de prendre un arrêté d’urgence imposant à l’exploitant l’évacuation sous 3 j des eaux polluées, le nettoyage du site sous 1 mois et la réalisation du rapport d’accident conditionnant la reprise de l’activité de l’atelier sinistré à la réalisation de ces travaux et à l’accord de l’inspection des installations classées. Enfin, l’inspection propose de prendre un arrêté complémentaire imposant la réalisation d’une évaluation simplifiée des risques.