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Un déversement accidentel de 6 000 l de fioul se produit sur le site d’une usine de fabrication d’emballages en matières plastiques fermée depuis 3 jours. Pendant les périodes de fermeture de l’usine, celle-ci est chauffée par une chaudière alors qu’en marche normale, l’usine est chauffée par récupération des calories provenant du refroidissement des appareils de production. La chaudière est alimentée par l’intermédiaire d’un réservoir secondaire, lui-même alimenté par un réservoir primaire via une pompe de transfert. Ce réservoir primaire alimente également le réservoir secondaire du groupe électrogène via la même pompe de transfert. Entre la pompe et ce réservoir, se trouve une vanne permettant de couper l’alimentation du groupe électrogène. Lors du dernier remplissage, cette vanne d’alimentation n’a pas été refermée. Lors du démarrage de la chaudière, la pompe de transfert s’est mise en route, provoquant une arrivée de fioul dans le réservoir secondaire de la chaudière, mais également dans le réservoir du groupe électrogène puisque la vanne était ouverte, ce qui a entraîné le débordement du réservoir du groupe électrogène, puis de son bac de rétention. Ce dernier s’est déversé dans le local du groupe électrogène qui ne s’est pas comporté comme rétention alors qu’il était conçu pour. Ce débordement a entraîné la pollution de la SCIE, via le réseau d’évacuation d’eaux pluviales. Un carottage des sols environnant le point de déversement est prévu ainsi qu’une étude de traçabilité des écoulements à l’aide de fluorescéine. Un détecteur de niveau de fioul sera mis en place à moyen terme sur le réservoir du groupe électrogène. D’autre part, afin de prévenir toute ouverture inopinée de cette vanne, il a été décidé de cadenasser cette dernière en position fermée et il sera mis en place un registre consignant les personnels intervenant sur cette vanne.