Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Deux explosions se produisent dans 2 pavillons à moins d’une heure d’écart (à partir de 11 h). Le préfet déclenche le plan rouge vers 11h45 ; 250 personnes du quartier d’Empalot sont tout d’abord évacuées, une fuite de gaz étant suspectée. Un périmètre de sécurité de 200 m est mis en place. Le trafic est interrompu sur la rocade située à proximité ; 1 000 personnes sont privées de gaz, une centaine d’électricité. Le plan rouge est levé le soir même vers 18h30 et une grande partie des riverains réintègre leur logement le lendemain matin. Dans un périmètre de 50 m autour des pavillons détruits, le retour des riverains sera différé d’une demi-journée à 1 jour. Selon les pompiers, la poche de gaz emprisonnée dans le sol à la suite de la fuite et qui couvrait une surface de 1 200 m² lors des explosions, est en grande partie évacuée le lendemain matin, les secours forant encore le bitume pour faciliter l’évacuation des gaz résiduels. Toutefois, le bilan est lourd. On dénombre 34 blessés (18 sauveteurs et 16 personnes du public) dont 3 grièvement atteints qui sont toujours hospitalisés quelques jours après le sinistre. Le nombre de blessés s’explique par le fait que les secours étaient sur place lorsque la seconde explosion est survenue. L’une des victimes, âgée de 83 ans, succombe à ses blessures le 26/12/2002.

Plusieurs autres pavillons (4) ainsi que des véhicules sont endommagés. Une quinzaine de famille est à reloger. Des techniciens du gaz, aidés par un véhicule de recherche de fuite, effectuent mesures et contrôles au niveau du réseau gaz. L’accident serait dû à la cassure d’une canalisation enterrée (fissure circonférencielle de 30 cm de long) mais la cause n’en est pas connue. Diverses hypothèses sont émises dont les suivantes : fuite d’une canalisation d’eau à proximité d’une canalisation de gaz qui aurait provoqué un tassement différentiel du lit sablonneux où repose la conduite et donc des contraintes au niveau de cette dernière qui aurait finalement cassé (la compagnie gestionnaire de l’eau réfute cette hypothèse) ; nature du matériau qui constituerait la tuyauterie, la fonte grise, plus cassante que d’autres matériaux comme l’acier ou le polyéthylène. Une enquête judiciaire est effectuée. La canalisation incriminée est abandonnée car elle ne dessert qu’un seul pavillon, détruit dans l’explosion. L’accident a vivement ému la population de la ville, déjà profondément touchée par l’explosion de l’usine AZF en septembre 2001.