Dans une papeterie, un incendie se déclare dans un bâtiment abritant 2 760 m³ de balles de papier de récupération, dans un lot de 220 t rentré la veille. Un employé repère les premières flammes, donne l’alerte, actionne les commandes d’alarme incendie manuelles, arrose la zone en feu avec des RIA, évacue des camions et engins de la zone ainsi que des balles de papiers vers une zone dégagée. Les alarmes des détecteurs incendies se déclenchent dans les premières minutes qui suivent le départ du feu et mettent en action une lance dans la case de stockage concernée et l’arrosage déluge sur le convoyeur de transport du papier. Les pompiers interviennent et le sinistre sera maîtrisé en 1 h. Une société spécialisée intervient pour le pompage des eaux d’extinction retenues dans la fosse des transporteurs de papiers. L’étanchéité des plaques des tabourets des eaux pluviales est vérifiée. L’exploitant met en place une surveillance renforcée des stockages intérieurs et extérieurs. La rapidité d’intervention du personnel a permis d’éviter l’extension du sinistre et de préserver le bâtiment de stockage. Seules 20 t de papiers non réutilisables seront brûlées dans la chaudière du site. L’exploitant recherche la cause du départ de feu et étudie les améliorations résultant des observations faites lors du déroulement de l’intervention : désenfumage du bâtiment, augmentation du nombre d’équipement ARI, accueil et orientation des secours extérieurs, vérifications de la mise à jour des plans pompiers avec localisation des bouches incendie, emplacements de stockages et de bennes gênant l’utilisation de lances ou la circulation, accès difficile à une lance fixe. L’écartement entre les lots de balles de papier devrait être augmenté et la circulation du personnel dans le stockage limitée.