Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un incendie se déclare vers 21h30 sur un stock de pneus de 30 000 à 50 000 m³ sur 5 000 m² dans une ancienne carrière cloturée et bordée partiellement de talus. Une importante colonne de fumée noire se dégage. Devant l’ampleur du sinistre et du volume stocké, la préfecture déclenche un plan d’alerte. D’importants moyens de secours sont dépêchés sur place (eau et mousse), des buldozers taillent des trouées dans la décharge pour éviter la propagation des flammes à l’ensemble du stock haut de plusieurs mètres et s’étendant sur 200 m. Vers 4h30, l’incendie est maîtrisé, mais 48 h après, le stock continue à se consumer lentement. Avant de quitter les lieux, les secours ont inspecté le stock à l’aide d’une caméra thermique. L’arrêté préfectoral de travaux d’office pris le 14 novembre prévoit le recouvrement de la zone de pneus en combustion avec une couche de terre d’épaisseur suffisante pour former un dôme. Une évaluation de la qualité de l’air sera menée par des analyses en plusieurs emplacements (polluants surveillés : CO, NOx, CO2, COV). Au regard des premiers résultats, l’impact sur l’air ambiant et l’exposition des populations apparaît faible. L’arrosage abondant prodigué par les pompiers, ainsi que l’épandage de mousse a pu entraîner une pollution des eaux souterraines. La DRIRE propose de réaliser des analyses d’eau de la nappe via un piézomètre. L’enquête s’oriente vers la piste criminelle, plusieurs foyers ayant été allumés au sud du site. Il s’agit d’une décharge sauvage. Dès 1995, la préfecture avait pris un arrêté de mise en demeure notifié à l’entreprise qui avait loué le terrain. En effet, des camions amenaient des pneus au crépuscule ou la nuit. Dès les premiers arrêtés, l’entreprise et son responsable ont disparu, ainsi que le propriétaire du terrain.