Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Deux explosions blessent très grièvement 5 pompiers intervenant à 18 h pour éteindre un feu de chambre dans un immeuble. Longuement soignés sur place, les pompiers seront hospitalisés 1 h plus tard en arrêt cardio-respiratoire dans un centre spécialisé dans le traitement des grands brûlés où leur décès sera constaté. Un périmètre de sécurité est établi et le sinistre est maîtrisé vers 21 h.

La 1ère explosion s’est produite 10 mn après l’arrivée des secours sur les lieux et la 2ème 10 mn plus tard, mais à un étage différent où une 2ème équipe de pompiers a cependant été confrontée au même phénomène. Lors de son enquête, la police aidée de ses experts ne relèvera aucune trace de gaz, de poudre, de liquide inflammable ou d’aérosol. L’hypothèse d’une accumulation en grande quantité et à très haute température de gaz générés lors de la combustion lente de la literie dans la chambre vide d’occupants est privilégiée. Ces gaz se seraient violemment embrasés lors de l’appel d’air frais lié à l’ouverture de la porte de l’appartement (flash-over). La configuration des lieux, chambre en bout de couloir étroit (60 cm), a accentué la violence de l’explosion. Une boule de feu a consommé brutalement l’oxygène présent et formé un puissant souffle (blast) provoquant des lésions internes irréversibles pour les personnes exposées. L’origine exacte du sinistre n’est pas connue (surcharge électrique, réchaud mal utilisé, fer à repasser oublié…).

Les 2 locataires de la chambre absents lors des faits sont mis en examen pour homicides involontaires aggravés. Le procès se déroule du 12 au 14 février 2008. Le propriétaire des lieux est condamné à 2 ans de prison avec sursis, ainsi qu’à verser 700 Keuros de dommages et intérêts aux parties civiles. Les 2 occupants de la chambre sont quant à eux relaxés de l’accusation d’homicide. Selon la presse, le procès a “mis en lumière la vétusté de la chambre de 9 m² au 7ème étage d’un immeuble cossu”. Le parquet a estimé que la “défectuosité du système électrique” avait un lien de “causalité indirecte” avec le décès des 5 pompiers, justifiant ainsi la condamnation pour homicide involontaire. Selon 2 experts enfin, l’incendie aurait eu pour origine un court-circuit dans un téléviseur, aggravé par un fusible n’ayant pas fondu, le plomb ayant été remplacé par du cuivre. Aucun des 3 prévenus n’a cependant reconnu avoir modifié ce fusible.