Pollution
Humain
Environnement
Economique

The summary of this accident has not yet been translated. In the meantime, please refer to the French summary :

Après une explosion mettant en cause le réacteur n° 1 d’une usine de recyclage de bouteilles PET, un violent incendie se propage vers 15 h dans l’atelier, puis gagne par la toiture le stockage de matières premières et les 2 laboratoires de l’établissement.

La ligne ferroviaire proche et les bretelles d’accès à l’autoroute sont fermées vers 15h30. Les pompiers déploient un important dispositif hydraulique. Le débit insuffisant d’alimentation en eau et l’absence de réserve nécessite un pompage dans la nappe alluviale de l’ALLIER. Les cuves extérieures de méthanol, de glycol et de MDI sont arrosées d’eau pour éviter une extension du sinistre. Trois employés sont blessés, dont 2 grièvement brûlés ; l’un d’eux décèdera. 8 pompiers sont légèrement intoxiqués par les fumées ou brûlés.

Deux jours plus tard, le réacteur n° 2 de l’usine monte en pression ; ce dernier contient le glycolysat issu du réacteur n° 1 soumis à des conditions de température et de pression indéterminées lors de l’incendie. Le refroidissement de ce réacteur étant décidé, un périmètre de sécurité de 500 m est mis en place en raison d’un risque d’explosion lié aux chocs thermiques imposés au métal ; 2 entreprises limitrophes sont évacuées, ainsi que 7 ou 8 habitations proches. Le trafic sur l’autoroute et la voie ferrée est une nouvelle fois interrompu. Le refroidissement intensif lancé vers 14h15 sera arrêté le surlendemain vers 11 h.

Les eaux d’incendies ont été collectées dans des rétentions. Le site devant être mis en sécurité rapidement, le préfet prend un arrêté de suspension provisoire et de mise en demeure le 6 août. L’exploitant doit fournir un rapport sur l’accident, analyser les eaux d’extinction, évacuer produits dangereux et déchets. Les cuves de stockage seront nettoyées et dégazées.

A la suite de cet accident, 1 mort et 2 blessés sont à déplorer, une usine opérationnelle depuis moins de 3 ans est pratiquement détruite et 25 employés sont en chômage technique. Selon les témoignages, des dérives par rapport aux modes opératoires initiaux seraient à l’origine d’une introduction d’air dans le réacteur, une réaction chimique provoquant ensuite une surpression et une émission de gaz. Du glycolysat chaud constitué essentiellement de polypropylène (200 °C) se répand jusqu’au flexible d’alimentation en GPL d’un chariot élévateur proche d’une armoire électrique et non prévu pour résister à de telles températures. L’inflammation est probablement due à un contact électrique.