Dans une usine de travail de métaux, un opérateur constate un échauffement anormal du dépoussiéreur associé à une grenailleuse et la sortie de particules incandescentes par la trémie du dépoussiéreur. L’action du bouton d’urgence arrête l’ensemble de la ligne et le personnel de 1ère intervention vide 2 extincteurs à poudre à l’intérieur par l’orifice de la trémie de récupération des poussières filtrées. Aussitôt après, l’appareil est vidangé et refroidi par aspersion d’eau sous forte pression. L’eau attisant la combustion du reste de matière se consumant, d’autres extincteurs à poudre sont utilisés. Une température de 45°C est relevée à l’intérieur de l’appareil 1 h après le début de l’incident. Selon l’exploitant, ce sinistre se serait produit à partir d’un point chaud (cigarette ?) aspiré par l’orifice ouvert à la base du corps du dépoussiéreur fonctionnant en dépression puis entraînant l’inflammation de poussières métalliques ou leur oxydation par combustion lente. C’est le 3ème accident de ce type sur cette machine (1996, 1998 et 2002) ; une machine identique installée à la même date n’ayant subi aucun incident.