Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie, qui se déclare vers 6h40 et en présence des employés dans la partie production d’une usine de gâteaux surgelés, embrase rapidement l’ensemble du bâtiment. La mousse de polyuréthane en flamme génère une épaisse fumée noire, obligeant les services de l’équipement à baliser une nationale proche. L’intervention mobilisera 70 pompiers et d’importants moyens matériels. Les secours commenceront à combattre le feu par l’extérieur, avant d’ouvrir une brèche dans l’enchevêtrement de tôles calcinées. Un couloir séparant la partie administrative fera office de coupe feu. Les dommages matériels sont évalués à 5 MEuros : 5 000 m² de locaux détruits, dont les zones de production, de stockage et d’expédition et les bureaux. Aucune précision n’est donnée quant aux dommages subis par les installations de réfrigération mettant en oeuvre un frigorigène chloro-fluoré. Des agents de nettoyage, à base d’acide chlorhydrique (1 000 l), de soude (100 l) et de formol (200 l) dilués par les eaux d’extinction, ont été en grande partie retenus dans un bassin d’eaux pluviales dont le trop-plein a été obturé lors de l’intervention des secours ; un contrôle du pH avant rejet des eaux collectées dans ce bassin ne révèlera aucune valeur anormale. Les locaux devront être rasés et reconstruits ; 120 salariés de l’entreprise sont en chômage technique. Le sinistre se serait initié dans les combles, peut-être à la suite d’un court-circuit électrique. L’exploitant souligne que dommages et pertes d’exploitation liées étaient assurés et que l’impact sur le résultat opérationnel devrait être limité à 0,15 M.euros. Un sinistre de nature comparable avait déjà détruit en novembre 2001 l’un des autres sites de la société. Selon la presse, la production de l’usine sera délocalisée sur un autre site du groupe fin juin 2004.