Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de formulation et de conditionnement à façon de poudre et de flocons de lait (capacité : 300 t/j), un feu se déclare en début d’après-midi dans la partie centrale de 7 000 m² de l’établissement où sont stockés des bigs-bags de poudre et des additifs (vitamines). Le personnel perd rapidement le contrôle de l’incendie qui prend de l’ampleur, obligeant à évacuer les 120 employés présents sur les 330 salariés que compte l’entreprise. Un énorme nuage de fumée noire est visible à des dizaines de kilomètres. Le vent éloigne ce nuage des habitations, mais plusieurs usines voisines sont évacuées par précaution. La gendarmerie met en place un périmètre de sécurité. Plus de 60 pompiers interviennent avec d’importants moyens matériels. Des bouteilles de gaz qui explosent sous l’effet de la chaleur, ainsi qu’une porte coupe-feu bloquée ouverte sur l’outil principal de production favorisent la propagation du sinistre. La progression en profondeur des secours est également ralentie par la structure métallique de l’établissement. Deux heures sont nécessaires avant de circonscrire sur 3 côtés du bâtiment en flammes le sinistre qui menaçait d’autres entrepôts. L’incendie est éteint en fin d’après-midi. Le réseau d’eau performant et la présence d’une rivière à proximité (AUTHIE), ainsi qu’une parfaite connaissance des lieux et des exercices fréquents ont par contre constitués des éléments favorables à l’intervention. Les dommages matériels se limitent aux installations directement concernées et à la destruction de plusieurs milliers de tonnes de poudre de lait. Les égouts rejoignant la station d’épuration urbaine et le milieu naturel ont été obstrués durant l’intervention pour éviter une pollution des eaux superficielles. Collectés dans les capacités de rétention formées par les quais et les égouts, les effluents qui s’apparentent à du lait plus ou moins concentré, seront pompés et évacués le lendemain.