Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie se déclare dans un bâtiment de 3 000 m² d’une papeterie. Des employés établissent plusieurs RIA. Les secours déploient d’importants moyens hydrauliques et empêchent la propagation de l’incendie à d’autres bâtiments et zones de stockages. Un pompier s’est blessé lors de l’intervention. Le bâtiment est détruit et sa structure en béton devenue instable nécessitera des opérations de déblaiement de longue durée avec présence d’un dispositif d’intervention. La totalité des eaux d’extinction est confinée dans le bassin de rétention prévu à cet effet, une motopompe a permis la remise en circulation de ces eaux. L’exploitant met en place une surveillance pendant 24 h des bâtiments voisins pour prévenir tout départ de feu par des flammèches. Cet incendie fait suite à un précédent survenu 3 mois plus tôt qui avait conduit à la destruction d’un entrepôt de 3 700 m² de stockage de bobines de papier. Pour entreposer ses bobines, l’exploitant utilisait provisoirement un bâtiment (sans réseau d’extinction automatique) dans lequel des travaux d’aménagement étaient en cours et notamment la mise en place de portes nécessitant des travaux de soudure réalisés par une entreprise extérieure. Des étincelles auraient été ainsi à l’origine du feu, en l’absence d’un agent veillant à la sécurité du bâtiment. L’inspection des installations classées constate les faits et propose au préfet de prendre un arrêté d’urgence imposant à l’exploitant la réalisation d’une étude spécifique au risque incendie sur ses bâtiments en exploitation ou à reconstruire. L’autorité judiciaire ordonne une expertise.