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Les pompiers interviennent dans une résidence constituée de tours : les résidents se plaignent d’odeurs persistantes depuis une quinzaine de jours notamment dans les sous-sols et garages souterrains d’un des immeubles. Certains sont incommodés. Les secours arrêtent temporairement les ascenseurs et éteignent l’éclairage des sous-sols (2 niveaux concernés). La station-service d’un centre commercial situé à 100 m en amont semble être à l’origine de la gêne. Les recherches mettent en évidence des fuites sur 2 canalisations d’alimentation des pompes d’essence sans plomb 98, le carburant provenant d’un réservoir double enveloppe. L’exploitant ne peut établir la quantité de carburant disséminée dans le sol. Plusieurs mesures sont prises : la plus ancienne cuve du site (1977, simple paroi) est inertée à l’eau, la station-service est fermée, des extracteurs d’air sont installés dans les sous-sols de la tour la plus exposée. L’inspection demande à l’exploitant d’examiner les possibilités de traitement des sols et d’effectuer un diagnostic complet de pollution de la zone de la station. Le Préfet demande aux services compétents d’organiser une surveillance de l’air dans la tour. Une information sur la situation est faite auprès des habitants de la tour. La station-service devait fermer quelques mois plus tard, le chantier de construction d’une nouvelle station 200 m plus loin étant prévu pour juin 2002. Une zone d’accumulation d’eau souterraine chargée d’hydrocarbures au pied des fondations des immeubles est mise en évidence lors de l’étude sur les traitements de sols. Le pompage et le traitement des eaux ont débuté en juillet ; les entrées d’eaux polluées dans les immeubles et, en conséquence, les émanations d’hydrocarbures ont ainsi pu être supprimées.