Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un atelier de recherche et développement d’un établissement pyrotechnique, une composition à base de perchlorate de potassium et de zirconium s’initie, blessant légèrement l’opératrice. Dans le cadre d’une étude sur une composition pyrotechnique pour le chargement d’allumeurs, l’opératrice réalise un mélange dans un mortier en verre. Elle repose l’outillage sur la paillasse afin d’ajouter le liant lorsque l’explosion se produit. 5 g de composition déflagrent, sans pour autant initier les inflammateurs situés sur les postes voisins. Les dégâts matériels sont limités. L’hypothèse de déclenchement la plus vraisemblable réside dans le choc entre pilon et mortier en présence du mélange sec.

En outre, les produits sont particulièrement sensibles à l’électricité statique. Les sols et la tables étaient munis de tapis conducteurs, mais le port obligatoire d’un bracelet anti-statique n’était pas obligatoire. L’opératrice était équipée de sa blouse en coton et de lunettes de protection. Elle a également été protégée par l’écran frontal du poste de travail ; elle est toutefois légèrement blessée (brûlures aux mains et avant-bras au 1er et 2nd degrés).

A l’issue de cet accident, les analyses de sécurité déjà réalisées ont été approfondies. Il en résulte la prise des mesures suivantes : la largeur des écrans de protection latéraux sera augmentée (préservation des postes voisins), l’emploi du mortier manuel tend à être proscrit, les verrines en verre de la balance seront remplacées par des verrines en poly-carbonate.