Pollution
Humain
Environnement
Economique

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De nuit sur un site chimique, un opérateur détecte une fuite sous un bac sur rétention contenant 1 450 m³ d’acide phosphorique à 27 % d’anhydride phosphorique (vol. maxi. bac : 1 500 m³). L’acide se déverse dans la cuvette en cours de travaux et dont les murs ont été ouverts pour passer des canalisations ; 70 m³ d’acide phosphorique se déversent hors de la rétention dans 2 tranchées de jonctions creusées entre les cuvettes, s’infiltrent dans le sous-sol et migrent en partie vers le réseau d’égout aval en mauvais état avant de s’écouler dans la SEINE. La quantité d’acide rejetée dans le milieu naturel sera évaluée à 50 m³. Un pompage permet de vider le bac défaillant et de limiter le déversement de l’acide dans les eaux superficielles. Parallèlement, l’exploitant tente de maîtriser la fuite en obturant avec des planches et du béton sec les fouilles réalisées dans le cadre des travaux. La cuvette est également vidée à l’aide d’un camion pompe d’une entreprise extérieure. Aucun impact visible ne sera noté sur le milieu naturel, la SEINE, en raison notamment de la concentration de l’acide, bien que cette solution soit cependant classée comme corrosive. L’inspection des installations classées (IIC) note de nombreuses irrégularités et non-conformités lors d’une visite d’inspection le même jour vers 15 h : bac non vidé et mis en sécurité avant travaux, ouvertures dans les murets grossièrement fermées par des planches entraînant une non-étanchéité de la rétention, tranchées partiellement comblées par du béton, réseau d’égout rejoignant une fosse maçonnée puis la seine sans aucune possibilité d’obturation… Indépendamment de l’accident et de ses suites, l’IIC observe également 2 importantes fuites d’eau brute constituée d’eau de SEINE prélevée par l’usine. L’une d’elles, proche d’un réservoir et d’un poste de dépotage de substances dangereuses, avait déjà été notée lors d’une autre inspection un mois plus tôt. Ces fuites peuvent entraîner une pollution des eaux superficielles en lessivant les sols. L’IIC constate les faits et propose un arrêté de mise en demeure à l’encontre de l’exploitant. L’exploitant prend plusieurs mesures : sécurité du chantier et consignes renforcées, inspection des bacs…