Lors d’un écobuage, 8 randonneurs sont piégés par les flammes ; 5 d’entre eux périssent carbonisés et 2 autres sont grièvement brûlés. La végétation est ravagée sur 130 ha. Vingt-sept mois après les faits, les 2 auteurs de ce débroussaillage par le feu sont déclarés coupables d’homicides involontaires, violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence et incendie involontaire de forêt, bois, lande, maquis, plantation ou reboisement ; ils seront condamnés à une peine de 3 ans de prison dont 2 et demi avec sursis, ainsi qu’à 450 euros d’amende chacun pour la contravention. Bien qu’ancestrale, cette activité agricole est en effet réglementée par arrêté du 22 septembre 1998. Les écobuages ne peuvent être pratiqués qu’entre le 15 octobre et le 31 mars, sur une superficie maximum de 40 ha et après autorisation préalable de l’administration locale (municipalité) accordée 1 mois auparavant au minimum ; au moins 4 personnes doivent allumer les feux et rester sur place jusqu’à leur complète extinction.