Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un bac de 400 m³ de pétrole brut se rompt et son contenu, considéré comme inflammable, se répand dans la cuvette de rétention. Les secours internes recouvrent la cuvette de rétention de mousse et contrôlent la présence de gaz et l’exposition des intervenants le temps de la récupération du pétrole. Les coûts de nettoyage du site sont estimés à 13 000 euros. Il n’y a aucun impact sur l’extérieur du site.
Ce bac équipé d’un agitateur était sur site depuis une quarantaine d’année. Il avait été inspecté en 1991 et la tôle de fond en acier avait été remplacée. L’inspection suivante était programmée pour 2001 en considérant que d’après la vitesse de corrosion évaluée, seules des piqûres pourraient apparaître d’ici cette date. Celles-ci ne provoqueraient que de faibles fuites contrôlables par injection d’eau à la base du bac. En réalité, la tôle de fond était corrodée sur 20 cm² et la fuite de pétrole avait imbibé le sable des fondation du bac et celui-ci s’est rompu beaucoup plus brusquement que ce qu’avait anticipé l’exploitant avec une libération rapide du pétrole brut dans la rétention.
Les réservoirs similaires du site ont été mis hors service dès que possible et, en attendant, la hauteur du fond d’eau a été augmentée et des contrôles de haut niveau ont été réalisés à l’aide de documents de vérification. Les critères d’épaisseur minimum tolérée donnés par l’exploitant s’avéraient être moins sévères que les standards internationaux (0,5 mm contre 1,25 mm). L’établissement devait aussi réviser son programme d’inspection et de réhabilitation en conformité avec les normes d’un organisme de normalisation des industries pétro-gazières. Cette mise aux normes a par la suite permis de faire progresser la réhabilitation des réservoirs. Les réservoirs seront désormais recouverts d’une couche d’epoxy. Les calculs des taux de corrosion et l’épaisseur minimale du métal tolérée par l’exploitant sont revus.