Dans la station de traitement des effluents gazeux d’une usine d’éponges de zirconium, une petite fuite de chlore se produit à la suite de la rupture de l’arbre d’une pompe alimentant en soude une colonne d’abattage. L’incident n’est détecté que 30 mn plus tard, l’alarme existante couplée à la rotation du moteur ne donnant aucun signal. L’alerte sera donnée par le voisinage (500 m) à la suite d’une odeur de chlore. Un opérateur également alerté par une odeur en traversant un atelier de chloration se rend à la station et constate que la pompe soude arrosant le sommet de la colonne fonctionne, mais que le manomètre indiquant la pression de refoulement est à zéro. L’employé stoppe la fuite en mettant en service une pompe de secours et en rétablissant l’abattage du Cl2 excédentaire. L’installation est modifiée, une alarme prend directement en compte la pression de refoulement de la pompe et non plus la consommation électrique du moteur d’entraînement. Cette alarme est reportée en salle de contrôle. Une nouvelle consigne de sécurité est établie : pour tout incident impliquant le voisinage (usines ou habitations), l’agent de maîtrise du secteur impliqué devra demander au poste de garde d’alerter un ingénieur de permanence direction ou la direction.