Un feu se déclare à 5h30 dans une centrale d’enrobage de type mobile, installée à poste fixe et dont la mise en chauffe s’est enclenchée automatiquement à 4 h. Un chauffeur livrant un établissement voisin donne l’alerte. A l’aide de lances à mousse, les pompiers maîtrisent en 45 min le sinistre qui a été alimenté par 4 000 l de fioul. Une société spécialisée pompe 16 m³ d’eau d’extinction et 8 m³ d’hydrocarbures. Les cuves de fabrication avec plusieurs tonnes de bitume, ainsi que la chaudière et sa cuve d’alimentation sont détruites. Plusieurs hypothèses sont retenues pour expliquer l’origine de l’incendie : fuite accidentelle de fioul domestique à proximité du brûleur de la chaudière, défaillance des systèmes de régulation de chauffe ou acte de malveillance (sectionnement de câbles électriques éventuellement pour vol du cuivre) ayant conduit à l’une des 2 situations précédentes.