Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une papeterie, lors du travail de l’équipe de nuit, un feu se déclare dans un stockage de produits finis implanté dans une partie des 18 000 m² de bâtiments non recoupés, sans alarme incendie et sans exutoire de fumée. Les 26 employés sont évacués. Tardivement découvert et attisé par un vent violent, le sinistre se généralise avant l’arrivée des secours. Les services spécialisés coupent les alimentations en énergies du site. La police met en place un périmètre de sécurité et régule la circulation dans le quartier. Les pompiers mettent en place 11 grosses lances (dont 4 établies en protection des locaux administratifs et d’habitations), 2 lances canon (dont une protège 1 citerne de GPL) et 6 petites lances (dont 1 en protection de 2 transformateurs au PCB). L’impossibilité d’ouvrir les cannes d’aspiration équipant une réserve d’eau de 350 m³ impose l’utilisation de 1,5 km de tuyaux pour un pompage dans la LYS. De nombreuses bouteilles de gaz équipant des chariots de manutention explosent (BLEVE). Après 5 h, les secours circonscrivent le sinistre aux seuls stockages de matières premières et de produits finis dont 30 000 m² sont détruits (effondrement de toitures et de murs porteurs, affaissement de charpentes métalliques…). Les principales machines, le matériel informatique et les locaux administratifs sont toutefois épargnés. En l’absence de dispositif de confinement, les eaux d’extinction rejoignent le milieu naturel via le réseau d’égouts. Le rayonnement thermique a déformé les volets en PVC d’habitations situées à une vingtaine de mètres. Quatre-vingt personnes sont en chômage technique. Le redémarrage des activités sinistrées est soumis à une nouvelle autorisation préfectorale.